vendredi 13 janvier 2012

Les délices du sud-est asiatique...

Cette région d’Asie recèle des saveurs délicates tantôt pimentées, tantôt épicées, mais rarement monotones.  Nous, on s’est régalé ! Une fois de plus, on vous fait découvrir les plats qui nous ont enchantés.

Partout, la base de l’alimentation, c’est le riz, qu’il soit cuit à la vapeur ou collant/gluant (le préféré de Jean-Yves). Partout, on trouve de larges nouilles (de blé ou de riz) sautées. Partout, on trouve de délicieuses et énormes soupes (phó ou mi ) de nouilles de riz enrichies à la viande ou aux légumes.



Partout les plats sont agrémentes de citronnelle, gingembre, coriandre, fish sauce ou nuoc mam (une pâte de poisson très très odorante… qui ressemble à de la Nutella… ne vous fiez pas aux apparences, vous risqueriez de le regretter… ;-) ). Partout, on engloutit des légumes sautés au wok et à la sauce d’huître. Partout, on se régale de gros poissons grillés du Mékong. Partout, les grillades de viande bien grasse et parfaitement assaisonnée sur des barbecues de fortune sont à l’honneur, et partout enfin, on se délecte de délicieux fruits tropicaux. On ne s’en lasse pas ! Outre les ananas, bananes, pastèques, mangues, papayes, noix de coco, lychees et jaques, on a eu le plaisir de découvrir les longanes (espèce de lychees), les mangoustans, les tamarins, les fruits du dragon, les snakes-fruits, les ramboutans, les sapotilles, et bien d’autres encore (cette fois, on a passé notre tour avec les durians…). En salade ou plus régulièrement en jus de fruits (shake), pas de souci, on a eu notre dose de vitamines quotidienne.


Malgré tout, chaque région a ses propres spécialités :

La Thaïlande nous a permis, après le sous-continent indien, de renouer avec les curries. Pour rappel, “curry” signifie “mélange” d’épices (l’épice “curry” en tant que tel n’existe pas). Ici, ils sont verts, rouges ou jaunes, selon leurs ingrédients et la teneur en piments, et souvent préparés avec du lait de coco. L’amalgame entre la douceur du lait de coco et le relevé des piments est parfait. Les curries peuvent être de viandes, de fruits de mer, de poissons, de légumes ou de tofu. Bref, il y en a pour tous les goûts !  

En Thaïlande, on se régale aussi de tom yam, grosse soupe très épicée, ou de tom ka, soupe au lait de coco. Même si on en trouve partout en Asie du Sud-Est, on a eu un petit coup de cœur pour la papaya salad de Thaïlande. Elle est ici moins riche en fish sauce et nuoc mam  (dont on n’est pas forcement très fan). Il s’agit en réalité d’une salade de papaye verte (non mûre) râpée, de carottes et de tomates, assaisonnée de jus de citron vert, de piments (beaucoup de piments…), de cacahuètes, de coriandre, de sucre, d’ail, et…  sans doute bien d’autres ingrédients… Délicieux, frais, et très relevé à la fois... Disons que ça rafraîchit par sudation ;-)  Parfait pour les midis un peu trop ensoleillés.



Au Laos, le plat que nous retiendrons est le laap (ou larp). Cette salade froide traditionnelle laotienne est composée de viande ou de poisson haché, assaisonnée au citron vert, au piment et à la coriandre. Parfait avec du sticky rice (riz gluant).


Ici, le sticky rice se mange “nature” pour accompagner viande et légumes, ou bien sucré au lait de coco, dans des tubes de bambou.



Les Laotiens sont par nature bon vivants et très accueillants. Voilà pourquoi, nous avons eu le plaisir moult fois de partager en leur compagnie quelques verres de Lao-Lao. Cet alcool de riz traditionnel permet, malgré lui, d’outrepasser la frontière de la langue…

Et pour les amateurs de café, le plateau des Bolovens (dans le sud du Laos) produit paraît-il un des meilleurs cafés au monde… Les Laotiens le boivent fort, mais y ajoutent du concentré de lait sucré.

Au Cambodge, nous avons eu l’occasion de préparer de nos blanches mains les spécialités nationales lors d’un atelier-cuisine. Pas toujours simple d’émincer le gingembre en minuscules morceaux à la vitesse VV prime… Jean-Yves était finalement plus doué que moi… Je vous rassure, je ne me suis pas trop mal défendue dans la phase “dégustation”.


Après s’être rendu sur le marché local afin d’acheter nos ingrédients, et de nous faire expliquer quelques rudiments de la cuisine khmère, nous en avons concocté quelques plats : un amok de poisson, c'est-à-dire un curry de poisson au lait de coco cuit traditionnellement dans une feuille de bananier ; un lok lak, lamelles de bœuf marinées dans une quantité incroyable d’ingrédients différents et juste saisis au wok ; et un sauté de poulet à la citronnelle. Quel délice!


L’expérience fut instructive, amusante et rassasiante. Que demander de plus ?

Le Cambodge est réputé mondialement pour son poivre en provenance de la région de Kampot. Qu’il soit vert, rouge, blanc ou noir, ici, le poivre est de toutes les parties. Il accompagne les viandes, les poissons, le crabe, les gambas grillés et même la vodka (Jean-Yves en a un souvenir amer… heu non, pardon, il ne se souvient de rien !). Prenez un peu de poivre noir de Kampot, un soupçon de sel, et un jus de citron vert : voici la délicieuse sauce au poivre de Kampot.

Le Cambodge et le Laos, en tant qu’anciennes colonies françaises, sont des contrées où il est de coutume de manger de délicieux sandwiches-baguettes au pâté. Après ces longs mois passés sur le continent du riz, quel plaisir de déguster du bon pain à la française.


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