S'il ya bien un lac qui fait rêver, c'est le lac Titicaca... parce que nous en avons tous entendu parler un jour, parce que ces paysages lointains exitent les imaginations et surtout, parce que ce lac est important dans les croyances populaires andines et pour les civilisations précolombiennes. Ce lac est au centre de la mythologie Inca. Et déjà bien avant que ce lac devienne un lieu de pélerinage pour l'Empire Inca, les Tiwanakus le considéraient comme sacré.
Quoiqu'il en soit des croyances, une chose est certaine, la beauté du lac Titicaca a quelque choses de divin !!! Les montagnes, les roseaux, les fleurs, les plantes, les arbres, les nuages, les îles, les barques, les pêcheurs, la lumière du soleil, les bleusb et les verts semblent chanter harmonieusement un hymne à la nature...
Le lac Titicaca est le plus grand lac d'Amérique du Sud et le lac naviguable le plus haut du monde. Il s'étend sur environ 8500 Km2 et est perché à environ 3800 mètres d'altitude. La souveraineté de ses eaux est partagée entre la Bolivie et le Pérou.
Il semble que le lac soit le vestige d'une immense lagune ou d'un vaste lac datant de l'ère quaternaire et occupant une grande partie de l'espace constituant l'Altiplano actuel. Le lac antique, que l'on appelle le Balliván, est également considéré comme étant à l'origine des salars d'Uyuni et de Coipasa
Au bord du lac, nous logeons à Puno. Mais très vite, l'appel du large est plus fort... Nous embarquons donc pour l'île d'Amantani.
Après une courte halte sur les très célèbres et trop touristiques îles Uros, plus connues sous le nom d'îles flotantes, nous arrivons ( 4 heures de bateau) sur l'île d'Amantani.
Sur cette superbe île, pas de voiture, pas de chien, pas d'eau courante, pas d'électricité... Juste la tranquilité... Neuf communautés Quechua se partagent l'île qui est recouverte de terrasses de culture. Ce sont les Andes comme on se les imagine... Il y a des moutons et des poules partout, les femmes travaillent aux champs, les enfants jouent et rient, toutes les maisons de pierre sont les mêmes et tout est vert.
Ce qui est également intéressant, c'est que les habitants de l'îles organisent leur vie de manière communautaire. Ici, on partage les ressoucres. Il n'y pas beaucoup de touristes mais quand il y en a, on se les partage !!! En effet, les habitants de l'îles se sont farouchement opposés à l'installation d'un hôtel sur l'île. Organisés en coopératives, les villageois accueillent chez eux, à tour de rôle, des touristes pour les restaurer et les loger. C'est pareil pour les liaisons par bateau entre l'île et le continent. Il y a 27 bateaux sur l'île, chacun sort à son tour. Le reste du temps, les habitants reprennent leurs activités "normales". Le routard ( un temps soit peu "endurci") est content de passer du temps dans une famille quechua, quant aux familles, elles sont contentes de pouvoir profiter pleinement des richesses engendrées par le "tourisme". Tout le monde y trouve son compte. Voilà une belle expérience de socialisme. Du tourisme comme ca... on en veut bien !!!
Ici sur Amantani, loin de la ville, les vêtements traditionnaux colorent toujours le paysage. En haut de la colline, le sanctuaire dédié à la Pachamama...
Après une nuit passée dans une famille d'Amantani, nous voici sur l'île voisine de Taquile où la vie est organisée de la même façon.
Coraline et Noémie, notre guide du jour...
Vive les bonnets andins... Ici, il ne fait pas très chaud et il n'y a pas de chauffage !!! Si les hommes et les animaux souffrent du réchauffement climatique, ce n'est sûrement pas de la faute des habitants d'Amantani !!!
1 commentaire:
Mon cher jean luc je suis votre expedition de tres pres et je trouve ca genial ca te correspond exactement...vous devez vivre des mopents rempli d emotions d emerveillements...de peine..enfin des moments uniques et inoubliables...
Une remise en question je supoose face a certaines situations..
bref un voyage au de la du reel et dans un autre monde..c bien d echapper au stress d ici...
je vs souhaite de continuer a fond ds cette direction...
bonne route amigo
ton pote jean luc....
sebastien
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