Pas évident de prendre des photos en douce...
Depuis des siècles, bien avant l'arrivée des Espagnols, les cultures andines ont développé un art du textile hors du commun. Pour les différentes communautés Quechua et Aymara, chaque tissu ou pièce de vêtements est un bien tout à fait singulier. Qu'il soit destiné à l'habillement, aux rites ou aux transports de marchandises, le tissu est toujours la signification d'une appartenance tribale et évoque soit divers évenements de la vie quotidienne des campagnes (carnaval, mariages, décès, récolte des pommes de terres, élevage de lamas, etc.), soit un monde merveilleux habité par des animaux magiques et monstrueux vivant dans un chaos désorganisé.
Partout en Bolivie, le port ou l'utilisation de tissus riches en couleurs vives rendent les rues quelques fois ternes et fatiguées plus chaleureuses et vivantes.
Ici à Tarabuco, comme partout dans les campagnes et contrairement à ce que l'on peut observer en ville, les hommes portent chapeaux, ponchos et sandales traditionnels.
Dans les villages, les tisseuses reproduisent avec soin les gestes millénaires d'un artisanat riche en rites et en symboles importants pour toutes les communautés. Mais attention, le textile bolivien est loin d'être un art figé par la tradition. Il est en constante évolution, et de nouveaux motifs et thèmes apparaîssent encore de nos jours.
Quelques Cholitas de La Paz.
Comme presque partout dans le pays, les femmes portent toujours l'habit traditionnel... À la seule différence qu'ici, à La Paz, les tissus sont plus fastueux et les sombreros sont un peu plus hauts...
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