vendredi 14 mars 2008

Arequipa (du 4 au 13 mars)

Arequipa, située à 2300 mètres d'altitude, est notre deuxième escale au Pérou (ha oui au fait... Bienvenue au Pérou !!!). La ville, la deuxième du pays et la plus riche du sud, lèche les pieds de superbes volcans. Le paysage y est à couper le souffle.

Apellée "la ville de l'éternel printemps" grâce à son climat idéal tout au long de l'année, la cité est également connue comme étant "la ville blanche" parce que tout le centre historique est construit en sillar, une pierre volcanique blanchâtre.



Pourvue d'une place centrale verte et conviviale, d'une architecture raffinée et harmonieuse, Arequipa a un charme fou. Au coucher du soleil, elle nous fait même penser à l'Orient...

Arequipa est également animée et dynamique, mais nous la trouvons un peu trop touristique. Contrairement à la Bolivie, au Pérou nous sentons tout de suite que le tourisme est une affaire sérieuse et qu'il est beaucoup plus développé !!! Point positif, ici les gens sont plus ouverts envers les étrangers...





Juste un cliché pour partager un coucher de soleil...














Si vous passez un jour par Arequipa, la visite du monastère de Santa Catalina est à ne surtout pas manquer. Dans la catégorie "monastère", nous n'avions jamais rien vu de pareil. Il parait qu'il s'agit du plus grand au monde. En réalité, c'est véritablement une ville dans la ville...














Dédales de rue aux couleurs bleues et rouges, placettes et fontaines... c'est un authentique havre de paix. Dans le passé (vive la rigueur historique !!! ), les nones, toutes issues de la bonne société espagnole, pouvaient y circuler librement, y possédaient une maison personnelle, ainsi que des servantes, et pouvaient donc y mener une vie on ne peut plus confortable.

Rassurons nos grands-mères (et Gigi), les choses ont bien changé !!!



Si nous avons posé nos sacs à dos durant dix jours à Arequipa, c'est surtout pour y prendre quelques heures d'espagnol. C'est qu'après trois mois de pratique sans jamais personne pour nous corriger, il fallait nettoyer tout ça. Quelques notions de grammaire, ça ne fait pas de mal, et Elvira, notre professeur, se fait un plaisir de tordre le coup à nos mauvaises habitudes. Nous n'avons pris que 12 heures de cours à raison de 2h par jour, mais nous avons quand même beaucoup de devoirs. C'était vraiment chouette de retrouver les bancs d'école, surtout quand les leçons se donnent au grand air, à l'ombre des arbres...


Jeudi 13 mars, des manifestants bloquent quelques artères d'Arequipa. Depuis deux semaines, on parle beaucoup des manifestations de Cusco. Là-bas, on rouspète contre des mesures de privatisation. Ici, des Péruviens dénoncent le coût trop élevé de la vie. Ils réclament des prix plus accéssibles pour l'eau, l'électricité, le pain, et toutes les denrées de première nécéssité.

Arequipa a beau être une ville plus riche, l'inégalité entre pauvres et aisés y reste cruellement frappante.





Cette manifestante exige les places de bus à 0,60 nuevos soles (0,15 €) au lieu des 0,70 nuevos soles (0,17 €) actuellement demandés. Ça peut sembler dérisoire, mais ça peut changer la mobilité des familles les plus pauvres.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour vous deux.

Simplement pour vous dire que nous suivons avec intérêt vos aventures sudaméricaines.
Continuez à nous tenir au courant! Ce blog est une vraie petite évasion

Bisous
Arnaud et Doro