vendredi 7 janvier 2011

L'insupportable occupation israélienne

Seul 3 % de la Cisjordanie est entièrement sous contrôle civil et militaire palestinien, pour le reste Tsahal (l'armée israélienne) occupe et contrôle tout le territoire. Pour rentrer et sortir de Cisjordanie, il faut passer par les ckekpoints de l'armée israélienne. La frontière entre la Cisjordanie et la Jordanie est également contrôlée par les Israéliens, le mer Morte aussi. Les Palestiniens qui vivent en Cisjordanie et ceux qui s'y sont réfugiés pendant la guerre israélo-arabe de 1948 n'ont pas le droit de se rendre en Israël ou à Jérusalem. Partout en Cisjordanie, aux abords des villes et villages et sur les routes,  il y a des ckekpoints israéliens.  

La présence militaire, les contrôles et les restrictions israéliennes sont quotidiennement l'occasion d'humilier les Palestiniens laissés sans défense. Souvent, les militaires procèdent à des arrestations arbitraires. Parfois, l'occupation prend une tournure plus tragique, elle blesse ou tue. La semaine dernière encore, un jeune Palestinien a été tué à un ckekpoints en pleine Cisjordanie... et les médias internationaux n'en parlent pas.

S'il y a bien un symbole de l'étranglement des populations palestiniennes par le gouvernement israélien, c'est le mur (comme ici le long du camp de réfugiés d'Aïda)...



Ce mur, dit "de sécurité" par le gouvernement israélien (on peut se demander qui assurera la sécurité des Palestiniens), est à n'en pas douter un mur de l'apartheid, un immense ghetto. Ce mur constitue également une saisie des terres et de l'eau palestinienne.

Ci-dessous, à Aïda près de Bethlehem, le Dôme du Rocher de Jérusalem est représenté sur une portion du mur. À 8 kilomètres d'ici, derrière le mur, se trouve Jérusalem. Mais alors que les gens viennent à Jérusalem du monde entier, les gens d'ici ne peuvent pas espérer s'y rendre.




Ce mur voulu par Israël était censé s'élever sur le tracé de la ligne verte de 1967, frontière établie de facto entre l'État hébreu et un futur État palestinien indépendant. Mais le mur est construit en ne respectant pas ce tracé. En construisant le mur, le gouvernement israélien isole volontairement la Cisjordanie de Jérusalem, confisque des terres et les champs de nombreux villages palestiniens et grignote toujours plus le territoire palestinien. 

Par exemple, à Bil'in, le mur confisque 60 % des terres agricoles du village palestinien. Des manifestations non-violentes sont organisées tous les vendredis par des Palestiniens, auxquelles prennent part des Israéliens pacifistes et étrangers pour éviter que les soldats israéliens ne soient trop violents envers les paysans palestiniens qui réclament leurs terres. Mais cela ne suffit pas toujours et les "accidents" sont nombreux. Vendredi dernier (31 décembre 2010) une femme de 36 ans est décédée après avoir inhalé les gaz toxiques des grenades lancées par l'armée israélienne. Les médias internationaux n'en parlent pas...



En Israël, il existe des associations d'anciens soldats ou de pacifistes qui font un travail difficile d'information sur la réalité des territoires occupés. Souvent mal vus dans la société israélienne, par le gouvernement israélien ou par l'armée, ils ont décidé de briser le silence à propos de cette sale guerre d'occupation et de travailler avec les Palestiniens pour montrer la réalité. Voici quelques liens de sites très intéressant de telles associations :





2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour à vous deux,

Vous nous avez énormément manqué à la Mi-fête. merci pour vos bons voeux. Votre carte était vraiment très belle et simple.

Je me plais à lire votre blog selmaine après semaine entre deux dossiers. C'est un pur moment de détente et de voyage.

A tout bientôt,

je vous embrasse

julian

gee a dit…

Salut les baroudeurs. Juste une petite réflexion à méditer : qu'est ce que veraient des extra-terrestres s'ils débarquaient un vendredi soir dans le carré lors d'une de vos nombreuses guindailles excessivement bien arrosées?? ahaha on fait moins les malins !! en espérant que ceci vous permettra d'être plus indulgents face aux croyants que l'on peut comparer à des gens possédants des troubles obsessionnels compulsifs...
buena suerte.
take care.