samedi 21 mai 2011

Bandipur... juste pour le plaisir !

Le samedi 7 mai au matin, après 10 jours passés à Kathmandu, nous décidons de partir pour nous balader dans les contreforts himalayens du côté des Annapurnas. Mais la vallée entre Kathmandu et Pokhara est tellement belle que nous décidons de faire une halte de quelques nuits au village de Bandipur.

Bandipur est un petit village de 1000 habitants posé sur la crête d'une montagne et offrant donc une vue imprenable sur deux vallées. Nous y sommes montés à 25 dans une jeep : Cora écrasée dans la benne avec d'autres femmes, des villageoises qui remontaient chez elles, et Jean-Yves sur le toit, agrippé à de gentils Népalais plus habitués à ce genre de rodéo.





Bandipur, c'est l'occasion de découvrir le quotidien et la culture népalaise tranquillement et de près. Les rues sinueuses du village, bordées de maisons traditionnelles sont elles aussi pleines de vie. Ici, les bergers et les bergères s'en vont faire paître leurs chèvres et leurs vaches ; après l'école, les enfants jouent dans les rues où il n'y a aucune voiture ; les paysans travaillent dans leurs champs en terrasse ; les récoltes sèchent devant les maisons ; les chiens montent la garde et les femmes font leur lessive, la vaisselle ou leur toilette aux puits et aux fontaines devant chez elles ou dans leur jardin... Ici, pas de stress, que des sourires. On travaille mais à son rythme. Nous on respire !






Cette vie qui peut être qualifiée de simple ou modeste ne laisse pourtant pas les habitants du village à l'écart d'un certain confort. Ainsi, à Bandipur il y a moins de coupures d'électricité qu'à Kathmandu (énergie hydraulique). Les familles regardent aussi la télévision et les bergers reçoivent des coups de téléphone sur les hauteurs !




Mais à 2h de marche, sur un petit sentier, pour les habitants du tout petit village isolé de Ramkot, c'est une autre histoire ! Pour nous, ce fut une promenade magnifique mais aussi comme un voyage dans le temps ou à travers les dimensions... Nous ne nous étions jamais sentis si loin de toute "modernité". Nous serions bien restés un peu mais ici on ne parle pas du tout l'anglais et puis nous n'avions pas envie de déranger. Il faut dire qu'au centre du village, si l'on peut parler de centre (sur une sorte de placette formée par un espace ouvert entre 3 ou 4 maisons), on prépare déjà le repas du soir : tandis qu'une vingtaine de femmes assises discutent, une dizaine d'hommes découpent une bête à même le tas de braises fumant.







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