L'Inde c'est encore...

des voitures et des motos partout...

et comme un peu partout dans le monde c'est tragique. Ceci l'est d'autant plus ici que le trafic est trop fou et ne laisse que peu d'espace au piéton qui semble ne pas se révolter devant la négation dont il est victime. Comme chez nous, l'utilisation par tout un chacun de la voiture ou de la moto est pourtant un non-sens total. Les villes sont engorgées et il y fait irrespirable. Comme chez nous, pour le soi-disant confort de certains, le bien-être de tous est sacrifié. Et dire qu'il y a encore 20 ans, il y avait des vélos partout en Inde. En prenant exemple sur nous, la société indienne aussi descend bien vite l'échelle du progrès...

de la pollution partout...

à la ville comme à la campagne. Il en est de même dans beaucoup de pays du monde, mais là où la croissance économique (la mal-nommée) est la plus forte, la dégradation de l'environnement prend des dimensions infernales. N'oublions pas non plus que saleté et pollution sont deux choses bien différentes et que si la conception de saleté est toute relative, suivant les valeurs, les cultures et les modes de vie ; la pollution quant à elle représente un mal objectif qui réduira progressivement notre bien-être et notre prospérité au Nord comme au Sud de la planète.

le développement sans précédent de la société de consommation...

Une frénésie à la consommation hors du commun s'est emparée des Indiens. Aujourd'hui, le développement économique ne profite encore qu'à une minorité et surtout dans les villes. Pour d'autres, les conditions de vie sont malheureusement toujours plus dures et se dégradent même parfois. Mais de plus en plus d'Indiens peuvent consommer et ne s'en privent pas. Ce qui n'est une bonne chose pour personne à moyen et long termes.

la publicité...

sauvage et omniprésente. Par exemple, dans les gares ferroviaires, une campagne de publicité de Tata, qui se vante de fabriquer la voiture la moins chère du monde et la voiture indienne qui consomme le moins. Elle demande aux usagers des transports en commun si le prix du pétrole est encore une raison suffisante pour prendre le train et donc de ne pas se mettre au volant d'une Tata ! La pub, chez nous comme ici... y'en a marre :-)