samedi 24 septembre 2011

Malais, Chinois et Indiens...

Nous l'avons déjà dit, la Malaisie, c'est une mosaïque de cultures. La population malaisienne est composée à 62 % de Malais, 25 % de Chinois, 10 % d'Indiens et le reste, de populations autochtones. Malgré quelques tensions et épisodes dramatiques, la cohabitation entre les différents groupes ethniques de Malaisie se passe "calmement". Le malais est la langue officielle mais le chinois, l'anglais et le tamoul sont largement utilisés. Ceci dit, Malais, Chinois et Indiens se mélangent très peu, chacun vivant dans ses quartiers selon ses propres coutumes et sa propre religion. La gestion de l'Etat et le secteur public sont aux mains des Malais, tandis que Chinois et Indiens tiennent les rênes de l'économie.

Si les Malais sont les plus nombreux, ce ne sont pas eux que l'on voit le plus. Le dynamisme de la Malaisie vient plutôt de sa communauté chinoise. Pour tout dire, nous n'avons pas trouvé les Malais très accueillants. En réalité, nous n'avons fait aucune rencontre en 1 mois passé sur la péninsule, et c'est la première fois en 11 mois de voyage ! Cela contraste beaucoup avec l'accueil et la bonne humeur indonésienne ! Les Malais sont assez renfermés sur eux-mêmes, ils communiquent peu et sont des musulmans assez rigoristes (pas évident pendant le Ramadan). Alors qu'en Asie "tout est possible", ici, c'est plus difficile... c'est même parfois problématique. Ce qui est spécial, un peu partout dans les villes de Malaise, c'est que tandis que les Malais musulmans jeûnent pendant le Ramadan, les Chinois, accueillants et bons vivants, ouvrent leur resto, mangent beaucoup de porc et boivent beaucoup de bières, tandis que les Indiens plus réservés cantonnent leurs activités, restos végétariens et bijouteries, autour de leurs temples hindous ou de leurs mosquées. La Malaisie, c'est plusieurs univers imperméables qui cohabitent... 


Ici, la mosquée Kapitain Keling à Georgetown.



Plus loin, trottoirs et maisons nyonyas, toujours à Georgetown...



... où l'on trouve beaucoup de temples chinois mêlant confucianisme, taoïsme et bouddhisme.




La religion des ancêtres a toujours une grande importance pour les Chinois de ce coin du monde. Une belle réussite matérielle signifie que les ancêtres sont contents et veillent. Les Chinois ont alors à coeur de la rendre ostensible.



Dans les environs d'Ipoh, on trouve de jolies grottes bouddhistes...



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