... des trajets apocalyptiques (surtout durant la saison des pluies).
Bien sûr, nous n'avons pas de photo à vous proposer de nos traversées en bus (ou à pied !!!) de rìos débordants, de l'eau s'infiltrant dans la cabine du chauffeur ou de l'état des véhicules et des routes que nous empruntons, mais voici un clichés du genre de chemins que nous parcourons. Dix heures entassés dans des bus "pourris" (vive la chaleur humaine...) sur des routes défoncées où deux véhicules ne savent se croiser qu'au prix de savantes manoeuvres, et souvent perchées à quelques centaines de mètres au dessus de ravins, dans lesquels gisent les carcasses de bus que nous rapellent les croix fleuries sur le bord de la route, ça fatigue ! Coraline ne veut plus regarder par la fenêtre.
... le carnaval pendant... un mois (voire plus) !!!
Friands de ces festivités, les Boliviens commencent par élire les reines du carnaval, puis fêter les compadres, les comadres, les répétitions, l'entrée du carnaval, le carnaval proprement dit, et enfin son enterrement. Toutes les excuses, folkloriques ou non, sont prétexte à se bourrer la gueule... Et quand on croit que c'est fini... Y'en a encore !
... la cerveza.
Ici, l'édition spéciale "carnaval" d'une des bières nationales (médaillée par trois fois à Bruxelles).
À la bière, au Singani ou à la chicha, quand les Boliviens se mettent minables, ils se mettent MI-NA-BLES !!! A côté, une Saint-Nicolas ou une Saint Toré des étudiants Liégeois, c'est comme un gôuter d'anniversaire chez les Bisounours...
... une société restée très traditionnelle.
Les coutumes vestimentaires de la gente féminine en sont un excellent exemple. En effet, comme on peut le voir des les livres d'images sur la Bolivie, presque toutes les femmes (plus encore sur l'Altiplano) portent le chapeau "melon", un gilet de laine sous un tablier, une jupe de velours épais (recouvrant plusieurs jupons), de gros bas et des sandales de cuirs. Toutes ont un grand tissu de couleurs vives sur le dos, certaines s'en servent pour emmener leur bébé, d'autres pour transporter quelques marchandises...
Les hommes, quant à eux, s'habillent à l'"occidental". Plus de poncho !
1 commentaire:
Mon Dieu... la route... Quelle horreur !!
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