mercredi 10 novembre 2010

La Turquie sucrée salée...

Un voyage c’est des rencontres, des découvertes de patrimoine, des explorations de sites historiques et naturels incroyables, c’est rentrer en contact avec d’autres cultures, c’est peut-être même l’apprentissage d’une langue étrangère, mais c’est également (voire même, à certains moments, “surtout”, pour Cora) des découvertes culinaires.

Avant de découvrir la Turquie, nous avions déjà (comme vous aussi d’ailleurs), notamment grâce à nos virées nocturnes dans le Carré liégeois, une petite idée de ce qu’était la gatronomie turque… Heureusement, nous avons pu rapidement nous rendre compte qu’elle est bien plus variée et équilibrée que les pitas et durums proposés aux quatre coins de la Belgique. Grâce à son climat favorable, la Turquie propose en toutes saisons d'innombrables fruits et légumes toujours savoureux. Pour le moment par exemple, c'est la pleine saison des kakis, mandarines, pamplemousses, raisins, olives, tomates, bananes, etc. Quel plaisir !!!

La cuisine turque se divise en 5 grandes parties (division complètement arbitraire et uniquement basée sur nos sensations personnelles) :

- Premièrement, nous trouvons les kebab, ce qui signifie tout simplement “grillade”. Il peut s’agir de viande (boeuf ou mouton), de poulet, de tripe (kokoreç) ou de légumes (tomates, oignons, aubergines, poivrons, piments,…). On peut les retrouver sous diverses formes : les şiş (prononcez “chiche”), ce sont les brochettes de poulet, de mouton haché ou de boeuf haché ; les kofte, ce sont des espèces de boulettes de viande hachée (souvent du mouton) ; ou les doner, les fameuses lamelles de viandes empilées autour d’une énorme broche qui tourne doucement sur elle-même verticalement. Ils sont généralement servis sur une assiette, accompagnés d’une multitude de crudités, de riz et de pide (pain plat matelassé), mais peuvent également être servi en sandwich ou durum… C’est bien sur sous cette forme que nous les connaissons en Europe. Contrairement aux sandwiches répandus dans nos contrées, ici pas de mayo, andalouse ou samouraï, la viande délicatement parfumée par les différents épices ou marinades suffit à elle seule à égayer vos papilles.


 
Mention spéciale à l’Iskender Kebab qui est une spécialité de la région de Bursa, mais on en trouve partout. İl s’agit d’un lit de pide (pain matelassé) sous des tranches de kebab de boeuf, recouvert d’une sauce tomate et de beurre fondu, le tout accompagné de yaourt. Ça n’a pas l’air comme ça, mais c’est vraimenb très bon… surtout dans les fesses…


 

- Deuxièmement, les guveç, qui sont de délicieux ragoûts de viande et de légumes généralement cuisinés dans des caquelons en fonte. Notons que la plupart des plats traditonnels turcs sont généralement des plats en sauce qui associent à merveille viande et légumes.


- Ensuite, viennent les çorba (soupes). Les plus répandues sont celles aux lentilles, au poulet, ou aux tripes (la préférée de Jean-Yves ;->)


- En rue, ce sont les börek qui sont à l’honneur. Il s’agit de feuilletés fourrés de fromage, d’épinard, de viande ou de pommes de terre. Vraiment pas chers, et vraiment délicieux… On trouve également de nombreux pide (pain agrémenté de fromage, viande, etc. Ce sont en quelque sorte les pizzas turques) et des lahmacun (galettes recouvertes de tomates et viande hachée)


- Notons également que nous trouvons partout de délicieux meze (feuilles de vignes farcies, humus, cacik = tzatziki, fromage frais, olives, etc.) que les Turcs aiment accompagner de rakı (le petit jaune turc).


- Et puis, pour terminer, comment ne pas citer les délicieux desserts turcs aux saveurs de miel, de pistaches, de sirop, de fruits secs. Entre baklava, kunefe, loukoum, et autres douceurs, le choix n’est pas simple…



Pour arroser tout cela, outre les nombreux thés ingurgités tout au long de la journée, les Turcs aiment siroter des Ayran, un espèce de yaourt à l’eau et au sel… Spécial !

Ce n'est évidemment qu'un rapide et succint aperçu de la gastronomie anatolienne qui a certainement du rassurer nos grands-mères qui craignaient qu'on ne nous nourrissent pas suffisamment... La vraie crainte ici est plutôt de savoir de combien de kilos auront augmenter nos bedaines au bout d'un mois de succulente cuisine turque...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mince Jyves, t'es vraiment irrrrremplacable ... il faut que tu te tailles au bout du monde pour que tu répondes à 2 de mes questions existentielles (au fait y'en a pas d'autres) ... Merci 1000 fois, merci ...je sais enfin ce que veut dire doner et même khebab .

Bizzz. Momo.